D’où viennent les savoirs de vos salariés et comment les préserver ?

Dans chaque entreprise, derrière les procédures formelles et les outils de gestion du savoir, se cache une réalité souvent ignorée : une part essentielle des compétences des collaborateurs repose sur des connaissances uniques, spécifiques à leur expérience. Ces savoirs, issus du vécu, de l’intuition professionnelle ou de l’expertise accumulée sur le terrain, ne se trouvent ni dans les manuels, ni dans les bases de données internes.

Or, cette richesse informelle échappe souvent aux radars des organisations. Non documentée, rarement partagée, parfois même inconsciente chez celui qui la détient, elle devient vulnérable : un départ, une réorganisation ou une simple évolution technologique peut suffire à la faire disparaître et la perdre.

Les savoirs de vos salariés : d’où viennent-ils, et pourquoi sont-ils si difficiles à transmettre ?

L’étude réalisée par Panopto révèle trois sources d’apprentissage: l’expérience personnelle et professionnelle, la formation professionnelle et l’éducation formelle.

Si les connaissances acquises en formation professionnelles peuvent être identifiables et donc transmissibles, les connaissances liées à l’expériences professionnelles souvent spécifiques au contexte de l’entreprise, se construisent au fil du temps et deviennent en partie tacites.
Ces connaissances restent alors dans la têtes des individus et sont dépendantes de ces derniers.

Leur transmission est complexe car elles ne sont pas toujours formalisées ni faciles à exprimer verbalement. Le manque de temps, l’absence d’outils adaptés ou le départ non anticipé d’un collaborateur peuvent accentuer cette difficulté de transmission.

Pourtant, ces savoirs représentent un capital précieux pour la performance et la continuité de l’activité.

Quel pourcentage de vos connaissances professionnelles actuelles provient de l’éducation formelle, de la formation professionnelle et de l’expérience personnelle/professionnelle ?

Workplace knowledge and productivity report de Panopto.
Sources: Base : Total des répondants (1001)

Laquelle de ces sources de savoir est la plus difficile à reconstruire et à remplacer pour une organisation lorsqu’elle est perdue ?

Workplace knowledge and productivity report de Panopto.
Sources: Base : Total des répondants (1001)

Anticiper la perte d’expertise : évaluer la durée de transmission des savoirs.

Anticiper la perte d’expertise implique d’identifier les savoirs critiques détenus par les experts et d’estimer le temps nécessaire pour les transmettre efficacement. Cette durée varie selon la complexité des compétences et le niveau de formalisation existant. Une évaluation précoce permet d’organiser une passation progressive et d’éviter les ruptures opérationnelles.

Voici les durée moyennes de transmission des compétences en fonction de la technicité des métiers:

Métiers à forte technicité ou savoir-faire critique : la transmission des savoirs et savoir-faire peut nécessiter une démarche structurée, impliquant plusieurs mois d’accompagnement et de formalisation.

Expertise stratégique ou métiers rares : La durée de transmission peut s’étendre jusqu’à 24 à 36 mois, en particulier lorsque le savoir est principalement tacite et repose sur l’expérience.

Preexi et sa vision coffre-fort des savoirs pour conserver et transmettre.

La vision « coffre-fort des savoirs » de Preexi repose sur l’idée de conserver et transmettre le savoir-faire des experts avant qu’il ne disparaissent.

En identifiant, structurant et conservant les savoirs tacites et stratégiques, le coffre-fort permet aux organisations de constituer un capital de connaissances durable et accessible. Il facilite la transmission intergénérationnelle et la continuité des savoir-faire.

De qui parle t’on:

Une personne clef comme un expert opérationnel, celui qui pilote la procédure, l’outil de production, car s’il part vous devrez le remplacer et vous ignorez le détail de son métier.
L’ensemble des opérateurs d’une activité, d’un atelier, d’une entité, d’un service…pour stopper l’usage de supports de formations dépassés et l’utilisation d’une transmission « bouche à oreille » qui s’étiolent et finissent par perdre en qualité et en efficacité.
Ou encore d’un Expert de la connaissance, celui qui connait le processus par cœur et qui a « tout dans la tête », toute l’expérience de l’entreprise mais qui, un jour, partira à la retraite.

Le coffre-fort des savoirs est une approche proactive pour faire face aux départs, à la mobilité interne ou à l’évolution des métiers.

Découvrez la méthode Preexi pour conserver et transmettre les savoir-faire.